top of page

Belledonne Chartreuse Vallée du Grésivaudan

  • Guillaume Guillaume Raverdy
  • 31 oct. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 avr.

Le Grésivaudan         4 étapes

Grenoble – Biviers / Biviers – Saint-Pancrasse / Saint-Pancrasse – Saint-Bernard-du-Touvet /

Saint-Bernard-du-Touvet – Barraux


La chaîne de montagne de Belledonne
La chaîne de montagne de Belledonne


La vallée du Grésivaudan

Le Grésivaudan, la vallée s'étendant de Grenoble à Chambéry a toujours été un lieu de passage. Ses terres alluviales fertiles étaient une autre source de convoitise pour les savoyards de la Combe de Savoie au sol pierreux, où ne poussait que la vigne.  

La vallée du Grésivaudan offre un panorama magnifique avec ses deux versants : l’un  à l’Est avec la chaîne de Belledonne, l’autre à l’Ouest avec les conforts du massif de la Chartreuse, où passe le sentier. 


La vallée a été surnommée la vallée au cent châteaux ! Les châteaux de la moyenne vallée, plus éloignés des zones de combat, étaient des fiefs concédés par les Dauphins à des proches ou aux membres de leur famille. Ainsi les châteaux de la rive droite comme Montfleury, Montbonnot, la tour d’Arces, La Terrasse, Monfort et Le Touvet, le château de la Frette appartenant à François de Beaumont dit le Baron des Adrets.


Voir l'article qui présente le GR965 des Huguenots :




Les châteaux du Grésivaudan

Le Grésivaudan, la vallée s'étendant de Grenoble à Chambéry a toujours été un lieu de passage. Ses terres alluviales fertiles étaient une autre source de convoitise pour les savoyards de la Combe de Savoie au sol pierreux, où ne poussait que la vigne.  

Pour s'assurer le contrôle des territoires frontaliers (qu'on appelait les marches), dauphinois et savoyards édifient des petites constructions de terre et de bois appelées bâties, comme à Mont-Briton en face d'Avalon ou le long du ruisseau du Glandon dans la plaine de Chapareillan.

Les châteaux de la moyenne vallée, plus éloignés des zones de combat, étaient des fiefs concédés par les Dauphins à des proches ou aux membres de leur famille. Ainsi les châteaux de la rive droite comme Montfleury, Montbonnot, la tour d’Arces, La Terrasse, Monfort et Le Touvet, le château de la Frette appartenant à François de Beaumont dit le Baron des Adrets, ou Theys et La Pierre sur la rive gauche. Ces châteaux seront progressivement laissés à l'abandon à partir de la fin des guerres delphino-savoyardes au milieu du 14èmeème siècle. Ils seront démantelés à la fin du 16ème siècle pour éviter qu'ils ne servent de repaires de brigands pendant les Guerres de Religion. Au même moment, le Duc de Savoie fera construire à Barraux une des premières fortifications bastionnées de France: le Fort Saint Barthélémy, qui deviendra plus tard le Fort Barraux

Office de tourisme Belledonne-Chartreuse  https://belledonne-chartreuse.com/




Des personnages illustres

Pierre du Terrail, « Le Chevalier sans peur et sans reproche » : Le chevalier Bayard est l'un des plus grands - et peut-être le plus grand - personnage du Grésivaudan. Lorsqu'il exerçait les fonctions de lieutenant général du Dauphiné il était très lié à la famille d'Arces : liens de sang, liens d'amitié et liens de compagnonnage militaire. 

La famille d’Arces : Cette famille a joué un grand rôle dans le Grésivaudan. Un capitaine Louis d'Ars  est constamment cité aux côtés de Bayard par les biographes du chevalier. Par ailleurs, Antoine de Morard d'Arces, appelé le chevalier blanc, sera également compagnon d'armes de Bayard en Italie. Plus jeune que lui ce chevalier, le dernier chevalier errant, a eu une vie mouvementée et pleine d'aventures.  

Le Baron des Adrets : La province du Dauphiné fut l'une des premières en France à adhérer à la révolution religieuse « anti papale et étatiste » et le mouvement réformiste s’y propagea rapidement. Tout d’abord le voisinage de Genève facilita le rayonnement et la diffusion de l’enseignement de Calvin. Le Grésivaudan ne fut apparemment pas touché par ces idées nouvelles. Au 17e siècle il n’est fait aucune allusion à des familles qui auraient adhéré à la réforme. Il est cependant fait mention d’abjuration de quelques protestants et de quelques reconversions.En revanche la vallée subit le contrecoup du passage ou du séjour des troupes catholiques et protestantes qui se livrèrent une guerre fratricide et intermittente de 1562 à 1590.En 1572, lorsque la nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy se répandit, elle provoqua de nouvelles exactions (août-octobre 1572). Toutefois, le lieutenant général du roi, Gordes, protégea les protestants, limitant le nombre de victimes dans la région. Mais un furieux désir de vengeance réveilla le parti protestant.

À partir de 1575, Lesdiguières devint le chef unique des Huguenots dans la région. Maître du Champsaur natal, Lesdiguières, dans sa marche vers Grenoble occupa La Mure en 1577, laquelle bien fortifiée devint alors le point de départ et de repli pour les incursions que les protestants menèrent en Grésivaudan.




Fort-Barraux

Le Fort Barraux, édifié au XVIe siècle, reste l’un des plus anciens forts bastionnés des Alpes. Témoin des défis inauguraux face aux protestants, des évolutions architecturales au fil du temps et de son utilisation pendant les deux guerres mondiales, le fort offre une plongée dans l’histoire militaire. En 1988, il est désaffecté, ouvrant ses portes aux visiteurs en 1990 et obtenant le statut de Monument Historique.

Office de tourisme Belledonne-Chratreuse :  https://belledonne-chartreuse.com/







bottom of page